J’ai peur des mots… ces lignes, je les ai écrites puis défaites parfois j’ai eut envi d’en dire plus et parfois comme une envi atroce de déchirer ces mots ou de me les cracher en plein visage!
Ces lignes sont difficiles à écrites parce que j’ai peur de manquer de mots, j’ai peur que ces lignes soient tristes ou ennuyantes ou peut être même un peu effrayantes. Parfois, j’aimerai me défaire de cette détresse des mots qui me manquent…
Ce Post est peut être comme un « appel à l’aide » ou l’envi de m’en échapper, de fuir afin de ne pas faire face à cette réalité, à ce que je vis depuis son arrivée…
Mais,
Je vais essayer…
Au moins essayer…
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Ma grossesse a été menée d’une façon si facile. Aucunes détresses sur les aléas qu’elle peut engendrer mais il y a eut une période que je n’avais pas aimé mais non désiré (et que je raconte Ici). J’ai vécu comme une douleur psychologique que je vis encore aujourdhui, une chose certainement Bénigne pour une vie, pour un moment, quelques mois seulement mais dont j’aurai aimé me passer durant ce moment « éphémère » de ma vie, ce moment où j’ai porter la vie, ce maman ou j’allais être mère d’iic quelques mois et ce moment où j’ai cru me détester. J’ai eut peur pour toi mon bébé. Toi qui grandissait en moi et qui ressentais mon désarroi, ma détresse si sordide mais qui fait mal parce qu’on arrive pas a s’en défaire. J’ai voulut être forte pour Toi alors j’ai dit stop…
Nous avons pu profiter ensemble mais je pense que c’était déjà trop tard le mal ressentit avait été fait et il n’allait pas en ressortir sans conséquences pour Toi mon ange car pour Moi il ne l’était pas…
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Ton frère m’a beaucoup aidé parce qu’il a vite compris que maman changeait et il a demandé Pourquoi…
Sam, tu as souvent posé des questions et tu t’es souvent intéressé à ta maman et à ton petit frère. Tu m’a offert les plus merveilleux moment pendant ma grossesse à câliner mon ventre, à m’embrasser tendrement, à me protéger mais aussi parfois oublié juste le temps de jouer aux chevaliers combattant ou le matin au saut du lit à vouloir que je te porte au lieu de descendre l’échelle mais tant pis c’était notre rituel du matin alors je posais tes petites fesses musclées juste là au-dessus de mon bien rond.
Je crois que je n’oublierai jamais le moment du bain, ce moment où tu m’as massé pendant 15 à 20 minutes, ce moment où j’ai senti tes petites mains glisser sur mon ventre rond je crois que je n’ai jamais été aussi détendu et passer mon temps à te regarder aller chercher la mousse autour de moi afin d’entourer mon ventre et t’imaginer sur la pointe des pieds. Regarder à ce moment là, observer ton visage d’ange et si protecteur… Une larme avait couler de joie et de bonheur. Tu m’as fait tellement de bien…
Tu nous avais promis qu’une fois ton petit frère là, tu serais propre, on t’a fait confiance et ça c’est fait petit à petit, simplement, naturellement… Tu sembles si fier.
Le soir, je te prépare ton pyjama, te laisse te déshabiller seul mais je garde toujours un oeil sur toi, sur tes gestes parfois maladroit mais je semble avec tant de mal à te laisser ton indépendance à vouloir que tu restes mon bébé. On rigole ensemble parce que tu as mit tes deux pieds dans une seule jambe ou parce que tu ne trouves pas le trou de la manche et que tu tournes sur toi même comme si elle s’était échappée derrière…
Je ris…
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Tu es arrivé, enfin, tu es là même si tu as prit ton temps pour être prêt de nous, comme ci on avait manqué de temps rien que tout les deux, comme ci j’avais loupé quelque chose. J’aurai aimé garder cette exclusivité rien que toi et moi, je n’ai rien vu passé…
Dans cette chambre d’hôpital, j’étais si seule mais si fière parce que je me suis souvenue, j’ai su faire et j’ai su prendre soin de toi. Mais j’avais si peur que ce babybleus me tape en pleine figure, me prend de plein fouet sans crier gare, j’avais peur de sa en sachant que je n’en avais nul besoin, je voulais le fuir mais il a finit par frapper. Il a été fort et si rapide. Il a duré peut de temps ou peut être même qu’il est encore un peu là, je n’en veux plus mais je n’arrive pas à m’en débarrasser, il semble tenace. Il s’accroche, me bouffe et me brûle. Et pourtant je n ‘ai pas l’impression qu’il est si violent ou peut être que je ne veux pas regarder parce que j’ai trop à penser, mieux à faire et que je préfère m’oublier et penser à eux, seulement à eux…
Une énième engueulade, peut être l’effet d’une journée de merde, ou juste le sommeil qui est raccourcit. Des nuits saccadées par ses pleurs, une torture de l’écouter. Des tensions qui s’accumulent, une tentative de câlin quand je retourne me coucher. Un baiser timide sur ton épaule et un pied qui finit par me toucher comme avant, comme à notre habitude. Comme quand on était deux, qu’on s’en foutait du réveil nocturne et que nous n’avions pas besoin d’avoir l’oreille tendu au moindre bruit, au moindre cauchemars qu’on aurait pas entendu. Parfois, ta présence me semble lointaine, le lit est froid et ton dos qui est tourné. Le mien aussi, on a finit par se tourner le dos mutuellement et pourtant je le sais que nous attendons chacun de faire le pas et de se prendre dans les bras, de respirer nos odeurs, de s’embrasser, de ce dire qu’on s’aime et qu’on y arrivera.
Ensemble…
Craquer, tomber dans tes bras en pleure et me sentir fatiguée, à bout, 5min avant que j’aille sous la douche. Je voulais évacuer sous ce pommeau de douche dont l’eau brûlante me coule sur la tête, mes cheveux qui dégoulinent sur mes épaules. mon visage, rouge bouffit par mes sanglots. oublier juste quelques minutes et mettre mes oreilles sous silence, sous ces jets brillant. je n’entends plus rien, ce silence si bon, juste quelques instants, oublier…
Te dire que je ne me reconnais pas, que ce n’est pas moi et que j’ai peur de ne pas y arriver.
Te dire que j’ai besoin de toi. Te dire que j’ai besoin de partir, d’être loin d’ici avec lui, avec eux mais être loin d’ici. Je ne veux plus, pleurer en cachette, sous la couette, retourner mon oreille parce qu’il est trempé par mes larmes si chaudes et soudain si froides encore une fois. Mon visage est face à ce lit qui porte mon bébé, mon bébé qui ronfle, qui semble serein même si je ne vois pas son visage, je crois que je le connais un peu. L’apprentissage se fait tranquillement mais tu m’as comblé de bonheur la nuit dernière parce que tu as rit oui tu as rit comme une mélodie que je n’oublierai jamais. Je me suis donc endormit avec ce sourire aux lèvres et j’ai tellement adoré ça que je me suis dis que finalement je n’avais pas tant que cela raté avec toi.
« Y’a pas de vie en rose
Elle nous maquille de bleu
Elle nous guérit
Nous ecchymose
Et moi, je vire au mauve
Non, y’ a pas de vie en rose
Mais qu’importe tant qu’on est 2
Que l’on s’attire
Que l’on s’oppose
Ou que l’on vire au mauve
Ca va du clair au foncé…. »
Féfé
J’ai vraiment eut cette étrange sensation, celle ou j’ai cru te perdre, celle ou j’ai pensé que tu allais m’échapper. J’ai eut peur de t’avoir perdu…Mon coeur est à la fois comblée et à la fois si triste et brisé parce que j’aimerai comprendre, j’aimerai t’apporter ce dont tu sembles manquer.
J’aimerai te retrouver, parce qu’on est deux et que je ne veux plus de nos nuits trop souvent grisées.
Je veux continuer à regarder l’horizon avec toi. Continuer à sentir ta main si forte tenir la mienne. Regarder l’horizon encore et encore tout contre toi… Vous êtes ma vie… Pour vous, j’essaie de cacher, enfouir en moi mes tracas, ma tristesse, mes faiblesses, je veux être une femme, une mère…
Mais en ce moment je n’arrive pas à me retrouver;
Promis, j’essaie…
10 réponses
Quel courage de mettre des mots sur cette réalité du couple… Cette nostalgie de la vie à deux… Avoir des enfants est une étape magnifique, devenir une famille est une grande fierté mais la vie de couple est très secouée… et c'est difficile de retrouver son équilibre à deux lorsqu'on est 4!!!! Comme je te comprends…
Marie (Etunjour…unemaman)
Tes paroles m'ont touché, je me retrouve un peu dans ce que tu dis, c'est très beau comme tu l'écrit, jamais je ne pourrait aussi bien écrire, en te lisant on se sens moins seule… qu'il est dur parfois de vivre sa vie de couple malgré nous on délaisse nos hommes au profit des enfants ….mais c'est beau de s'en rendre compte et de se battre pour celui qu'on aime.
Le refrain de la chanson "Mauve" de Féfé décrit parfaitement ce qui se passe… J'ai vécu certains de tes ressentis et cela prend du temps, l'équilibre est pas toujours évident à trouver. Carpe Diem. Bisous à vous 4 :*
Merci beaucoup Marie, merci pour tes mots. Je t'embrasse fort et je te souhaite une belle fin de grossesse. Bisous
Merci ma belle, merci d'avoir laissé une pensée et un partage ici. Je sais que je ne suis pas seule et effectivement je me bats pour mon homme pour ma famille. Il n'a jamais été dit que se serait facile mais parfois on imagine pas les difficultés que l'on pourrait parfois traverser. Je t'embrasse
Merci Cathy, j'ai trouvé aussi que ses paroles correspondaient bien à mon ressentit et ce que je vivais. Je sais que se sera qu'un passage parce que nous nous aimons plus que tout mais parfois on aimerait que ça dure moins longtemps;)
Bisous
Pas facile ma douce.. Quand les hormones retombent et que la fatigue s'installe on est plus la même. Courage, ça passera. Je te le souhaite en tout cas. Il faut le temps pour que le rythme se mettre en place, que l'on s'apprivoise. Parfois aussi, notre rôle de mère prend le dessus sur notre rôle de femme. Mais on ne le fait pas exprès. Courage ma jolie libellule mauve :*
Ce n'est qu'une passade qui nous met à rude épreuve mais nous sommes fort et soudés on va y arriver;) merci Laeti
Je t'avais dit que je l'avais déjà lu mais je prends seulement le temps de commenter.
Tu me touches réellement dans cet article.
L'arrivée d'un bébé, redistribue toujours les cartes, et il est souvent difficile de trouver sa place avec ce niveau rôle à jouer. Moi même j'ai tendance à oublier le papa et parfois, j'ai l'impression que l'on a perdu quelque chose, presque comme si l'amour de mon fils me suffisait.
Je t'embrasse et je suis sûre que vous allez en ressortir plus fort, l'amour arrive à faire beaucoup de choses ma jolie <3
Tes paroles m'ont touché, je me retrouve un peu dans ce que tu dis, c'est très beau comme tu l'écrit, jamais je ne pourrait aussi bien écrire, en te lisant on se sens moins seule… qu'il est dur parfois de vivre sa vie de couple malgré nous on délaisse nos hommes au profit des enfants ….mais c'est beau de s'en rendre compte et de se battre pour celui qu'on aime.