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Une maison vide, une grande première fois sans lui et de délicieuses retrouvailles #holidays

Une maison vide, une grande première fois sans lui et de délicieuses retrouvailles #holidays



J’attendais ce jour avec impatience, ce dernier jours de vacances et certainement un des vrais premiers jours qui signait le début de l’automne. Celui ou il pourra courir dans les feuilles aux couleurs à la fois cuivre, orangé ou encore légèrement vertes. Ces feuilles dont certaines se feront magnifiquement transpercer par la lumière d’un soleil incertain d’un mois d’octobre et pour lequel le bruit du craquement de leurs feuilles chanterait dans nos oreilles comme une douce musique.


J’attendais avec impatience ce soir ou le calme pourrait régner dans ma maison. Je rêvais de ce moment de répit où j’arrêterai de punir et de crier, celui aussi ou les négociations ne seraient plus, les non au lever, les non pour s’habiller ou aller aux toilettes, les non aux vidéos ou à un bonbon alors qu’il n’est que 6h30 du matin ou encore 19h le soir!

Je rêvais de cette maison calme et j’étais persuadée que ce calme serait appréciable et m’apaiserait enfin.

Il l’était oui, croyez-moi, mais j’ai pensé à toi sans arrêt!

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Sans toi, ta présence, ta voix d’enfant et ton corps fin et immense, ton bazars dans ta chambre, tes je t’aime et tes câlins n’étaient plus durant trop de jours déjà! 

Alors, j’ai passé mon temps à me demander ce que tu faisais. Chaque nouvelle matinée et à chacun des moments où mon esprit partait vers toi, où il vagabondait, j’essayais d’imaginer si à ce même moment tu étais entrain de jouer, pleurer ou rire!

Je me demande si tu joue bien avec tes cousins, tes tantes et ton papi comme tu semblais l’avoir fort imaginé avant ton départ! Si vous faites les fous ou si tu es resté dans un coin à bouder!
Je me demande ce que tu as mangé en me demandant si tu dis comme à la maison « hummm, c’est bon ». 

Je me demande surtout au moment du coucher quand je sais qu’il aurait dû être l’heure à laquelle j’ouvre un beau livre pour de te lire cette histoire que tu aimes tant et comme tu aimes les écouter avec ma voix qui imite si bien les bruits (enfin c’est ce que tu penses mais à ce qu’on dit, la vérité sort de la bouche des enfants;) et mes mains qui jouent à les mimer.
Je me demande si tu souris si fort qu’il en perse les murs de la maison! Je t’imagines faire un câlin à une autre et comme ta chaleur me manque.

Les câlins me manquent, tes câlins me manquent. Tes petites mains autour de mon cou, ta voix qui me dit que mes cheveux te chatouillent le visage même tes petits zezetements a cause de la tétine me manquent.

Tes yeux rieurs et malicieux, ton sourire fripon large comme un camion. Ton caractère me manque, celui qui commence à se dessiner autour de ton petit corps, celui dont je ne veux pas trop parler pour te protéger.

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Je me demande si tu penses à nous, à moi. Si tu te souviens du visage de ton frère et si il te manque. Si tu te rappel vouloir lui tenir la main continuellement même quand il ne veut pas que tu le fasses et c’est d’ailleurs la première chose que tu as faite quand tu l’as revu d’une manière si tendre que j’ai remercier la vie de pouvoir voir cela! 

Les frères main dans la main…


Ces vacances ont été une réelle étape pour toi comme pour nous.
Ce n’est pas la première étape ou mon bébé devient grand mais c’est bien la première qui fut aussi difficile pour tout le monde!
Ce temps qui file mais qui pour ces moments là ne passe pas vite, celui pour lequel les minutes sont comptées. Ce temps sans toi est beaucoup trop long et ce même si notre maison est plus calme, si nous sommes moins tendus, si nous prenons plus de temps pour nous et pour ton frère pour qui c’est difficile d’être aussi présent que nous l’avons été pour toi, même si la maison est moins bordélique et même si ton lit manque de ta présence, si tes assiettes sont toutes rangées et empilées, ton odeur manque, ta présence manque, tes comédies manquent tout de toi manque ici. Tu fais vivre la maison de ta présence si importante. Comment peut-on réapprendre à vivre seul après avoir donné la vie, après les avoir vu grandir! Je ne suis pas prête à faire sans eux c’est certain!

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Une maison silencieuse c’est vide et insignifiant si elle ne porte pas la vie, la joie, l’amour et l’histoire que nous avons à lui donner et à lui raconter.
Alors même si ton frère compense ce manque avec ses cris de joie et de bonheur ainsi que ses rires à faire fondre La Kanazawa Ice (ici), tu nous manques mon premier bébé. Ces 15 jours sans toi on été difficile sincèrement dure à supporter et pourtant c’était la première d’une grande ligne qui suivrons, il n’a pas encore 4 ans! 

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21 réponses

  1. Déjà rien quand lisant ton article j'avais les larmes aux yeux mais là en regardant ta vidéo.. Tu m'as fait pleuré ��. Je ne sais pas comment tu as fait. Je ne peut pas m'imaginer 15 jours sans un de mes enfants, c'est trop long. On voit que ses 15 jours l'on épanoui.. Tu as eu beaucoup de patience et de courage. Love ��

  2. Oh comme je te comprends… Je t'admire car en ce qui me concerne je n'arrive toujours pas à laisser Charlie. Ton article et ta vidéo sont plein d'émotion… Vive les retrouvailles tout de même 😉

  3. Parfois, je me demande aussi comment j'ai pu faire ou comme je fais mais en fait je réalise que je n'ai tout bonnement pas le choix enfin si je l'ai je peux ne plus travailler mais je ne le conçois pas. Je manque de temps avec eux mais je sais que d'ici peu de temps je pourrais le rattraper.
    Merci mille fois pour ce tendre message d'amour et de partage. Love ma binôme

  4. A qui le dis-tu? oui c'est extrêmement long et ce même si son absence quelque part à fait du bien dans la maison et dans nos voix aussi lol, on a beaucoup moins crié, on s'est reposé… Nous avons tous été très heureux de nos retrouvailles et avec la vidéo je crois que je n'ai pas besoin de mettre de mots dessus;)
    Bibi

  5. Merci beaucoup, ça a été long pour nous tous, j'avais même peur qu'entre frères ils s'oublient mais ça n'a pas été le cas du tout et j'ai été très heureuse de les voir se redécouvrir et Sam lui prendre la main comme avant m'a comblé de bonheur… Bisous tout doux

  6. Merci beaucoup Julie, du coup je ne suis pas certaine qu'après mes mots tu es très envie d'essayé de le laisser;)
    Il le faut pourtant, même si il nous a terriblement manqué, on a profité autrement sans jamais l'oublier, sans jamais oublier de parler de lui et de regarder ses photos en se demandent si il allait prendre 10 ans en 15j;)
    Tendrement

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