Cette larme qui finit par couler à 4h du matin juste d’un œil toujours du même côté, le gauche.
Cette goûte qui finit par perler, dévaler ma joue si pâle puis terminer sa course sur ta joue si douce et rosée mon bébé doux suivi de ces quelques mots
« tout va bien, ne tant fait pas »…
Il est 4h du matin ou 5h peut être! J’essaie de regarder l’heure qu’il est sur la console de la Free parce que les chiffres sont gros, bien visible et dans la nuit il faut se l’avouer c’est bien pratique mais je suis souvent Bien trop fatiguée, mes yeux veulent assurément rester fermés! Donc pardonnez moi mais je ne suis plus très sure de l’heure qu’il est finalement.
Je sais juste que mon bébé doux à faim, qu’il hurle là sur le canapé à l’endroit où je les déposé après l’avoir presque arraché à son lit afin qu’il ne réveil personne et protégé d’un gros cousin pour être sure qu’il ne bascule pas Et sûrement pour qu’il se sente en sécurité juste le temps que je prépare ce maudit biberon et croiser les doigts pour qu’il mange à sa faim et qu’il ne s’endorme pas au bout de 20ml… pas sure!
Mon bébé doux hurle, je suis fatiguée, dépassée mais je pense parfois à « préparer » le biberon la veille avant d’aller me coucher. Si ça vous parez stupide c’est que soit vous lisez mais n’avez pas d’enfant ou Que vous ne vous êtes jamais levé La nuit;)
Une lumière allumée dans l’entrée, une maman et son bébé posés sur un canapé immense entourés d’un silence à la fois presque sinistre (j’aime le silence mais pas celui-là, pas celui du milieu de nuit) mais appréciable!
Ce silence quand toi mon bébé doux tu manges et que tes yeux roulent et font des tourbillons, quand tes cris et tes pleurent se taisent et que j’avoue parfois ne plus supporter…
Malgres cette larme coulée à 4 ou 5h du matin, celle qui a dévalé le long de ma joue et que je n’ai pu retenir, j’aime tellement te regarder, observer tous les contours de ton visage, photographier le moindre détails, le moindre de tes mouvements et parfois même trouver la force de te sourire et de t’embrasser là, sur ton front si doux, si petit et parfois si crispé.
Je te vois parfois chercher mon regard mais ce même regard parfois cherche à te fuir surtout au beau milieu de la nuit. Toutes ces nuits LA, parce que je ne peux m’empêcher de les laisser fermés tant ils sont fatigués.
Je me lève toutes les nuits pour Toi pendant que papa dort. Il ne dort pas profondément mais il reste allongé là au chaud à se diriger vers Moi, prendre délicatement la place que j’occupais il y a quelques minutes comme ci il avait voulut m’enlacer et m’embrasser l’épaule comme il aime le faire mais que j’ai fuit trop vite…
Mais tu comprends, papa travail et se réveillera dans 1h ou 2, alors on le laisse aux pays des rêves.
Cette larme dont je te parlais plus haut, elle est chaude comme en ébullition et froide à la fois comme un glaçon. Elle me procure un sentiment étrange parce que je sais que ce n’est pas que la fatigue en cause mais aussi parce que j’ai définitivement réalisé et surtout admis que c’était dure..
J’aimerai tout contrôler, tout gérer sans jamais faillir, sans jamais râler ou même crier, taper dans une porte où gronder sans même me reconnaître Moi même.
Toi, mon deuxième mon tout petit, cette larme que tu as senti sur ta joue presque tous les soirs depuis ta venue, depuis ce retour à la maison, cette larme est difficile mais nécessaire.
J’aime quand ces nuits-ci, tu te retrouves au creux de mes bras, nos yeux même à moitié endormit, ta petite main qui serrent si fort la mienne pour ne jamais la quitter.
Le contact chez nous c’est important, on est une famille tactile, se besoin de se toucher, se s’enlacer et se serrer fort.
Le contact chez nous c’est important, on est une famille tactile, se besoin de se toucher, se s’enlacer et se serrer fort.
J’aime que tes long doigts fin me serres si fort comme-ci tu ne voulais pas que je m’échappe ou me volatilise ou peut être pour juste me souhaiter d’avoir du courage et me faire comprendre que tout n’est pas perdu et que tu es là, que tu ne m’abandonneras pas et Moi non plus. JAMAIS…
« Les larmes, sont les pétales du coeur »
Paul Eluard
12 réponses
❤
Je n'ai pas de mots ma douce. Il est super touchant cet article.. Je te souhaite pleins de courage. J'espère que cette larme finira par ne plus couler. Il faudra du temps, après cela ira mieux inch'Allah.. <3
Très joli récit ! Je me retrouve exactement dans cette position avec la puce d'un mois et demi. Je te comprends à 100%. Courage !
Comment dire? J'ai lu ton article, ton texte, ton récit. Je ne trouve pas les mots pour définir ce que je ressens. De la tristesse, de la joie, des souvenirs de maman. C'est tellement poignant et poétique à la fois. Je suis de tout coeur avec toi ma belle 🌷
Bisous à vous deux Ma Cathy ❤
MERCi Laetitia MERCi pour tes mots Et tes encouragements. Ça ira mieux je le sais, l'arrivée d'un deuxième est plus facile dans un sens et pour certaines choses mais en même temps tellement difficile pour d'autres… depuis 3nuits deja Cest mieux 💋
MERCi Marlène je te souhaite également bon courage. Tu as tout de même écrit ton commentaire a 5h45;) bonne nuit
Merci énormément pour ton retour… Je te souhaite une belle et douce nuit 💜🌙
ohh très émouvant ma belle ! tu m'as fait verser ma larme … pas simple les premiers mois , pas simple les premières années , pas simple d'être parents … bisous bisous !
Je découvre ton blog et cet article est vraiment très émouvant, très poétique aussi.
J'espère qu'un jour cette larme finira par ne plus couleur, si ce n'est de bonheur.
Je t'embrasse
Un énorme merci à Toi cest tres gentil ❤ pour le moment cette larme ne coule plus Matt fait mieux ses nuits mais je me sens encore fragile… la prochaine sera une larme de Bonheur comme tu l'appelles… surtout qu'il commence à me faire de beaux sourires et à réagir à ma voie… que demander de mieux bisous
Tout simplement MERCi ma douce ❤