Un beau jour d’avril tu t’es posé au creux de moi. Un dimanche matin de Mai tu as fait s’agiter les deux belles barres rosées du test de grossesse, puis plutard pour savoir depuis combien de mois tu avais fait de mon ventre ta maison pour 9 mois, un deuxième test avait annoncé que tu étais bel et bien là depuis 2 à 3 semaines comme ton papa l’avait senti et m’avait dit que se serait pour ce mois-ci.
J’ai sourit d’un sourire comme jamais aucuns ne s’était dessiné sur mes lèvres, un sourire mélangé entre joie, stress, irréalité et bonheur. Le mot ‘famille’ résonné déjà dans mon coeur qui battait déjà pour deux.
Je me souviens avoir passé les 3 premiers mois caché des autres, à m’observer moi même sur les éventuels changements que je ne pouvais pas encore montrer. La peur au ventre de devoir courir au toilette mais j’ai souvenir qu’avec toi tout se passait le matin avant d’être confronté au monde extérieur. Tout se passait à la maison, tu avais déjà tout compris.
J’avais cette peur au ventre, la peur de te perdre, toi mon premier dont je ne connaissais pas encore le sexe et même si tu étais inconnu tout commençait à prendre son sens et ce même avant de savoir quel prénom nous pourrions te donner, celui que tu porteras, celui qui aura résonné en nous comme une évidence en étant certains que se sera ce prénom là qui t’ira et pas un autre.
Tu allais être mon étoile, ma chance, mon porte bonheur mais surtout MON histoire…
Mon voeux, c’était TOI… |
Je voudrais arrêter le temps pour tant d’autres choses. Je vis avec vous mais j’ai comme la sensation que cette vie sera bien trop courte et bien trop rapide.
Dire que d’ici quelques semaines tu n’auras plus de couches, que les bodys sont dans un carton depuis déjà plusieurs mois mais que j’ai tout de même continué à te les mettre parce que je n’étais pas prête à totalement te les retirer. Je n’insiste pas pour te retirer la tetine parce que c’est ton repère mais aussi parce que c’est le mien aussi et puis tu es mon bébé. Tu vas tout seul sur les toilettes de grand alors que je meurs d’envie que tu m’appelles à l’aide à chaque fois.
Et oui, je suis une maman qui aime donner des responsabilité et son indépendance à son enfant mais qui en même temps adore quand on l’appel et quand on montre que l’on a besoin d’elle. Tu me surprends de jours en jours et dire qu’à la rentrée tu iras à l’école et avec le recul j’ai peur, j’appréhende énormément cette étapes mais je n’arrive pas à mettre de mots sur tout ce qui se bouscule dans ma tête.
Aujourd’hui, mon temps est coupé en deux mais je serai toujours là, pour toi, juste pour toi, juste entre toi et moi…
Une réponse
Toujours aussi magnifique.. Il aura de jolis articles à lire plus tard <3. C'est une fierté mais en même temps un déchirement de les voir grandir. On aimerait qu'il reste bébé..