plume2vie

9 mois de toi, 2 dents, puis vient le manque et quelques oublis !

A ce qu’on dit il faut 9 mois à la mère pour se remettre et enfin profiter d’être une mère mais aussi de se rappeler qu’elle est aussi une femme. Pour ma part c’est un sentiment que je ne connais pas dans le sens ou je n’arrive pas à me détacher de lui. Je n’arrive pas et ne veux pas tourner la page et puis je me rends compte que ma mémoire me fait défaut, que je jalouse des photos chez d’autres qui me paraissent douce et riche de souvenirs!

Alors pour toi, j’ai voulut me rappeler nos souvenirs, dire ce que tu m’a apporté mais aussi tout ce que j’ai oublié de faire avec toi, avant toi, pour toi…


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Il y a 9 mois, 

j’ai cru te perdre! Mes oreilles étaient en sourdine et mon sourire tristement figé par l’angoisse… Mes yeux en revanche allaient de ton visage tout bleu à celui du cordon qui t’empêchait de pousser ton premier cris en te serrant le cou mais aussi sur cette image que j’ai voulut oublier, effacer de ma mémoire…


Il y a 9 mois, 

c’est emmailloté que tu as su t’endormir paisiblement comme ci tu avais terriblement manqué de ce premier contact si important à mes yeux. Ton visage était et sera posé tout contre mon coeur pendant des mois…


Il y a 9 mois, 

c’est aussi là que mon ventre portait la vie pour la dernière fois.


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Mon ventre est en manque de ce bébé à naître, celui qui s’est posé, lové tout contre moi, celui qui a choisit que je serai SA maman. Je me surprends parfois à disposer mes mains sur mon ventre comme ci, celui-ci était encore arrondi par la grossesse mais je n’en ressent que ses traces et les récifs montagneux qui se sont créés…

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Je n’ai pas oublié les moments où je n’ai PAS ou PLUS pensé à toi, ou parfois je n’ai pas prit soin de toi ou encore ceux durant lesquels j’ai spontanément oublié de te caresser tendrement. Prendre le temps de te cajoler et que tu sois bercé, te réchauffer par les battements de mon coeur et le son de ma voie…

J’ai oublié de te dire que j’étais tout simplement là!
Et aujourd’hui, je le regrette profondément,
J’en souffre…
Au lieu d’accepter, j’ai fermé les yeux sur ce souvenir douloureux. 

Je n’ai pas oublié non plus la manière dont je te racontais mes journées quand celles-ci étaient bonnes mais je sais qu’aujourd’hui dans TON regard que tu as autant souffert que moi de cette grossesse que je m’efforçais d’oublier et que je n’ai pas accepté à l’époque.

J’y arriverai je te le promets, je vous le promets… 
Aujourd’hui, j’avance mais je n’oublie pas ce qui ma fait arriver là!

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À ta naissance, ton arrivée au monde à fait monter une vraie vague d’amour. Les sentiments que j’ai ressenti pour toi ont été si fort que j’en ai été surprise…
Cette surprise de pouvoir autant aimer son deuxième enfants que le premier…
C’est terrible hein? Mais j’avais peur que tu ne m’aimes pas parce que je t’avais fait ressentir des choses que même un adulte ne pourrait pas supporter. Je crois que nous avons tout de même réussit à construire ensemble des sentiments fort et de l’amour sincère. Je pense aussi que ces sentiments ne serraient pas réunis si ton père et ton frère n’avaient pas été là pour moi, pour nous, pour toi… 

Et ton sourire me le rappel tous les jours…

Nous t’avons accueillit avec tendresse et amour, ton frère n’attendait que toi et les images resteront présente à tout jamais! Ce moment où ton frére t’a regardé avec tendresse, avec ses yeux qui pétillaient déjà non pas parce que tu étais un inconnu mais parce qu’il t’aimait déjà si fort. La première chose qu’il a faite c’est de te prendre la main et la caresser, une chose qui perdure encore aujourd’hui…

Deux frères main dans la main…

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Je ne sais pas quel homme tu deviendras, entre ton sourire doux et franc, tes yeux pétillants et dures, ta tendresse et ton côté certain et direct mais je suis certaine que tu seras un homme fort qui gardera la tête haute à la différence de ta mère! Je suis certaine que tu prendras soin de ton grand frère, c’est si évident…
Vous serez unis dans les moments forts et je sais déjà que vous passerez facilement des larmes aux rires.

Vos câlins sont si tendres, une complicité unique…

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Il y a peu de temps une maman louve fêtait les 7 mois de sa petite fée et ce passage de l’article n’était pas prévu mais en lisant ses lignes qui étaient riches de mots intense et fort mais surtout ses photos si tendres et complices, je m’y suis noyée secrètement…(mamanlouve).

J’ai pleuré…

Mais quels sont les moments que j’ai en mémoires depuis ces 9 mois passés tous les deux? Pourquoi ces photos me mettent dans un état pareil? Pourquoi j’ai cette douleur qui s’enroule autour de mon coeur? 

Je réalise qu’avec ce qu’il s’est passé et qui commence seulement à être derrière moi, m’a fait beaucoup de mal, m’a fait oublier qu’ils étaient là, eux.

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J’ai pourtant passé du temps avec toi, avec vous sur des temps trop court mais je me souviens que nous avons été ENSEMBLE, que nous avons appris à nous connaître, à partager des moments juste tous les deux et aussi avec eux. Mais je n’arrive pas à trouver ou retrouver les souvenirs que nous avons passé quand je regarde les photos de cette maman louve, j’aurai voulut ses moments là aussi…

A moi, de me les recréer, d’y repenser parce qu’ils sont forcement là…
A nous, d’en créer de nouveaux ensemble…

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Ce dont je me souviens et ce que je n’oublierai pour aucunes raisons sont là, dans un coin de ma mémoire avec d’autres et dans mon coeur pour que jamais je ne les oublis et pour que toujours ils me réchauffent le coeur afin que je me rappel que je ne suis pas seule dans les moments qui seront difficiles dans les moments qui ne le seront pas aussi.

Je n’oublierai jamais que tu ne t’endormais qu’entre mes bras et essentiellement emmailloté, tu étais si attendrissant et j’adorais passer mon temps à te regarder…

Je n’oublierai jamais le regard que tu avais lorsque je te donnais le biberon, ni ta petite main me tenant la mienne qui aujourd’hui semble être devenu notre rituel tendresse du matin puisque tu passes ton temps à la serrer et à la caresser…

Je n’oublierai jamais non plus tes pleurs quand ma voix s’élevait plus haut que d’habitude et te sentir soulagé quand je te prenais dans mes bras pour t’expliquer pourquoi puis te voir me sourire pour me faire tout simplement oublier ce mauvais moment puis finir par sécher tes larmes, leurs faire un bisou puis rire, rire, rire…

Je n’oublierai pas tes exploits à vouloir grandir trop vite, à vouloir faire comme ton frère et rire de lui alors qu’il n’est pas content et qu’il râle après toi… 

Je n’oublierai jamais ton front collé sur ma joue puis ton bras me serrer l’épaule si fort pour me montrer que tu es si bien au creux de mes bras et pas ailleurs.

Je n’oublierai pas ton regard se froncer quand tu t’interroges, ni même la fierté qui se dégage de toi quand tu as franchit une nouvelle étape. 

Me mettre à 4 pattes afin d’être à ta hauteur, te voir venir vers moi en « courant », un pied maladroit t’emmêle les pinceaux parce que tu veux aller vite, me montrer de quoi tu es capable avec ce sourire qui te caractérise tant et pouvoir me faire un câlin tête qui caractérise un trait de famille.
M’allonger à tes côtés et observer ce que tu vois du haut de tes 9 mois et 75 petit centimètre et comme le monde est grand vu d’ici et comme je l’avais moi même oublié…


Tu termines souvent tes nuits entre nous deux avec une main qui touche le visage de ton père et une autre me tenant ma main très fort tout en poussant des petits cris d’approbation. Tu n’aimes pas quand je finit par te tourner le dos et tu me le fais savoir et ça non plus je ne l’oublierai pas.


Je ne pourrai oublier le sourire qui tous les jours depuis ta naissance illumine 
ton doux visage et qui fait de moi 
une maman comblée et heureuse pour la deuxième fois.


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9 mois dedans, 9 mois dehors, nous y sommes et il y a des ses moments rares ou une porte puis une deuxième s’ouvre où la vie vous offre une rencontre puis une deuxième. Celles de ses rencontres que nous attendions avec impatience puisqu’elles auront mis plus de 9 mois pour arriver, pour les voir, les toucher, les sentir et les aimer pour la vie.

Cette rencontre, qui semblera être la plus merveilleuse, c’est celle qui nous accepte telle que l’on est, qui pourra reconnaitre nos peurs, nos sentiments voir notre colère. Elle seule, sera apaiser les torrents les plus sombres comme rendre plus fort les moments les plus joyeux parce que se sont nos enfants.

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8 réponses

  1. Un bel article comme toujours ma libellule dorée.. Ce n'est pas toujours facile de se sentir femme quand on est à presque 100% mère. Petit à petit, la femme revient. La belle femme que tu es se dévoile.. C'est vrai, moi non plus je n'ai pas de photo avec mes boys aussi tendre et attachante que maman louve.. Mais je capture des instant dont je ne peux oublier. Des découvertes, des petits progrès, des visages de poupons.. Et les évènements marquants restent dans un coin de ma mémoire, qu'ils soient bons ou mauvais.. Les mauvais moments, on ne les choisit pas. On s'en veut certes de les vivre, mais c'est pour mieux nous rapprocher. Cela passera, mais cela ne s'oublie pas. Il fait partie de toi, de lui, de votre histoire.. J'ai vécu le même que ton fils et cela a beaucoup affecté ma mère. Fille unique en plus, elle m'a beaucoup couvé. Mais on avait un lien très fort.. Je t'embrasse bien fort ma douce étoile <3

  2. Je n'ai aps de mots ma binôme, tu as tout dit et si bien dit… Si seulement nous pouvions choisir parfois se serait tellement plus simple…
    Merci pour tout, de ton soutient au quotidien et de tes mots à chacun de mes billets. Bibi

  3. Tes mots sont toujours aussi touchants, et en effet ils rejoignent mon article. Mettre des mots sur ces petits instants, laisser une trace pour ne pas oublier. je t'embrasse ma douce.

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